Dirty Hollywood
Tant qu’il y aura des gangsters

Lorsque Sean Penn rencontre El Chapo, le monde découvre qu’un acteur hollywoodien peut faire ce que la CIA, la DEA et le FBI n’ont pas réussi à faire en dix ans : retrouver le criminel le plus recherché de la planète et enregistrer ses aveux. Mais si Penn a réussi, c’est parce que Hollywood et les criminels ont toujours été liés.

De Scarface (1931) à Reservoir Dogs (1991), les films de gangsters ont façonné le cinéma. Al Capone, Lucky Luciano, Meyer Lansky — ces légendes de la mafia ont inspiré Hollywood. Et pour être authentiques, Coppola, De Palma, Scorsese, Tarantino ou Michael Mann ont tous fait appel à de vrais criminels comme conseillers. Lenny Montana, ancien homme de main de la famille Colombo, est devenu Luca Brasi pour Coppola. Gianni Russo apparaît dans Le Parrain avec la bénédiction de la mafia. Pour Runaway Train, Andreï Kontchalovski engage deux anciens détenus de San Quentin — Edward Bunker et Danny Trejo — pour coacher Jon Voight et Eric Roberts. Mann embauche ensuite Bunker sur Heat et demande même à Voight d’étudier ses gestes et sa façon de parler.

Avec le temps, d’anciens gangsters ont même rejoint le syndicat des acteurs — ironie du sort, un syndicat jadis contrôlé par la mafia. De James Cagney à Joe Pesci, de Dustin Hoffman à Jon Voight, Dirty Hollywood raconte la longue et étrange histoire d’amour entre Hollywood et les vrais criminels.

Auteur Réalisateur : Sebastian Perez Pezzani
Production : Wichita Films
Productrices : Clara Kuperberg & Julia Kuperberg
Co Productrice : Martine Melloul – Kali Pictures
Diffuseur : OCS Ciné +
Distribution : Prime Entertainment Group
Année : 2025
Durée : 58 minutes